mardi 25 septembre 2012

Règle d'or...

Certes, l'héritage sarkozien est lourd: Déficit  du budget de 4,5% du PIB, dette publique à près de 90%, déficit du commerce extérieur pharamineux, important déficit de la plupart des comptes sociaux, ...

Mais faut-il pour autant s'engager durablement dans une politique d'austérité qui plombera les recettes fiscales, obligeant à une austérité supplémentaire, une croissance en berne et un chômage flamboyant ?

Et ce d'autant qu'après s'être dit opposé au Traité Merkozy, ce ne sont pas les faibles sommes arrachées pour prétendre relancer la croissance qui modifient la logique et les effets de ce traité dont nous allons (tous) goûter la réalité dès 2013...
Le pari de deux années d'austérité suivies d'un reste de quinquennat prospère ne tient pas la route, l'Espagne et l'Italie en sont la preuve vivante et nombre d'économistes, auparavant favorables à la rigueur en reviennent, et fortement, s'apercevant que la dépense publique allemande, malgré ses fluctuations,  s'établissait en 1990, 2000 et 2011 à respectivement 44,2%, 45, 1% et 45,6%, ce qui est certes légèrement inférieur à la dépense publique française, mais loin de la purge entamée par N. Sarkozy et que semble vouloir poursuivre JM Ayrault. Même intox pour le coût du travail allemand, en réalité légèrement supérieur à celui de la France.

Je reconnais l'effort de justice fiscale, et ce même si, à contratio des promesses de campagne, la tranche marginale à 75% ne touchera pas les revenus du capital, ne concernant que 2 à 3 000 foyers fiscaux. La plupart des ajustements prévus portent sur les salaires et diminuent les perspectives d'une sortie de crise dynamique.

J'attends toujours la séparation des banques d'affaires de celles de dépôts. Et j'ai l'impression que ce qui sortira sera aussi très éloigné de ce qui était annoncé. J'attends aussi l'interdiction, pour les Banques françaises, d'avoir des succursales dans les paradis fiscaux, succursales dont le nombre s'est accru ces derniers mois.

Sur le moyen terme, hors réduction drastique des inégalités et hausse des bas revenus, il n'y a point de salut hormis un changement de mode de vie qui nous sera de toute manière imposé par le changement climatique, l'épuisement de beaucoup des matières premières, et celui de l'eau potable, mais dans un climat de catastrophe, cette fois.

Et tout cela sera encore plus sérieux si, comme l'annonce une étude US: "Entre 2000 et 2030, l’espace urbain mondial aura triplé", (Passeur de Sciences).
  • "En Europe, 95% des citadins respirent un air trop pollué", Le Monde.
  • "L'impossible loi sur la neutralité du Net", NouvelObs.
  • Pour un petit orage: Nice inondée et "La permanence du PS de Nice inondée", Nice-Matin. Qu'est ce que cela sera le jour d'une belle crue centenniale dans la Plaine du Var, avec l'EstrosiLand...

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